8 expressions qui prouvent la chaleur humaine des Colombiens

Patrocinado por:
Redacción

Ce n’est pas un hasard que la chaleur humaine soit le grand porte-bonheur et une excellente image touristique de la Colombie. On dit qu’il y a de beaux mots qui créent des univers incroyables mais qu’il y a aussi des mots qui peuvent limiter ou entraver le chemin. Heureusement, la Colombie a su intégrer les premiers dans son ADN pour s’identifier dans le monde entier.

Le colombien ne s’agit pas d’un jargon ou des mots typiques d’un argot aléatoire dont le but est de tisser des liens, mais des expressions pouvant être prises comme des compliments.

Dans la plupart des cas, ces expressions qui caractérisent la chaleur humaine des Colombiens façonnent les récits avec lesquels les hommes et les femmes colombiens écrivent leur histoire.

Dans cet article, tu découvriras quelques expressions qui caractérisent la chaleur humaine des Colombiens et que tu devrais adopter sans hésitation une fois dans leurs terres. Bientôt tu auras hâte de les entendre lorsque les Colombiens s’adresseront à toi. Allons à leur découverte !

image libro de la calidez page 0158
Le livre de la chaleur

1 – Le privilège du sourire colombien

Il est plus important d’agir que de parler. En effet, il est autant ou plus important tout ce qui est exprimé avec chaque partie du corps que ce qui est dit par nos cordes vocales.
Les Colombiens ont l’avantage de savoir mettre un sourire avant tout mot.

La Colombie semble avoir bénéficié d’une promo en sourires : c’est dans un sens métaphorique, certes, mais c’est magnifique. Dans le récent Le livre de la chaleur, un manuel qui rassemble parfaitement toutes les molécules et les données génétiques qui composent l’ADN de la chaleur humaine des Colombiens, les sourires sont sous les projecteurs.

2 – Berraco

Bien que « berraco » ou « berraca » soit une expression qui, à première vue, fait allusion à une personne bouleversée et en colère, il est important de distinguer que pour la Colombie, être un berraco est vraisemblablement quelque chose de positif, d’une grande importance et valeur pour leur identité culturelle.

Le terme se trouverait même identifié dans un dictionnaire des colombianismes publié en 1993 par l’Institut Caro y Cuervo, le Centre colombien d’Études avancées en Littérature, Philologie et Linguistique de la langue espagnole et des langues autochtones de la Colombie. Dans ce document, le mot berraco a été enregistré comme une hyperbole familière pour désigner « celui qui, en raison de son talent ou de ses compétences, excelle dans une activité ou un métier, ou qui se distingue par sa force physique, son audace ou son courage ».

Ainsi, on reconnaît la chaleur humaine des Colombiens dans un mot qui parle également sur l’origine de la bienveillance et de la reconnaissance envers les autres : les générations de Colombiens travailleurs, dévoués, malins et innovants qui sont nés dans le pays le plus accueillant du monde.

3 – Bacán ou bacano

Ce n’est pas un mot typique de l’argot colombien, mais à notre avis, il parle de la Colombie et de sa chaleur humaine, de la manière et du contexte grâce auxquels ils ont pu incorporer cette expression dans leur vocabulaire.

Il est important de noter qu’il s’agit d’un mot utilisé dans plusieurs pays de l’Amérique du Sud : par exemple, en Argentine, où il a été adopté dans certaines chansons de tango pour décrire une personne – généralement un homme – qui, grâce à sa situation économique, peut entretenir une maîtresse, c’est-à-dire mener une double vie hors mariage.

Au contraire, en Colombie il est utilisé pour désigner une personne agréable ou amicale, ou une situation qui présente également ces attributs. Ainsi, il est courant d’entendre cette expression lorsque quelque chose est formidable ou spectaculaire, ou lorsque quelqu’un est très gentil et sympathique. « Quel paysage si bacano ! », « C’est une teuf très bacana ! », «Tes potes sont bacanos », sont quelques usages colombiens de cette expression.

4 – Parceros

On pourrait le traduire comme copain, camarade – voire compère –, c’est un mot 100 % colombien. Le pays partage par ailleurs les termes « compa » et « pana » avec le Venezuela et l’Equateur, ou la réduction « parce », employé pour nommer un ami ou un collègue de la même région auquel tu accordes une grande confiance.

Ce mot est fréquemment utilisé dans des villes avec une forte identité culturelle, notamment à Bogotá, Antioquia, la region du café, Valle del Cauca, Cauca, Santander, Bucaramanga, Tolima Grande, entre autres régions colombiennes.

image libro de la calidez page 0031 2
Le livre de la chaleur

5 – Tous les mots ci-dessus ont le même but : aider les gens à se sentir bien

La chaleur humaine des Colombiens veille à ce que les gens soient à l’aise au-delà de leur nationalité, leur langue ou leurs croyances, ce qui fait que tous les visiteurs du monde y prennent leur pied.

Par exemple, le récent remake de « Café con aroma de mujer » montre, au-delà de l’intrigue principale, l’expérience du jeune Arthur – joué par Pedro Gilmore – qui arrive en Colombie avec un ami pour s’amuser et pour mieux connaître la production du café local. Mais une fois installé, il décide de changer radicalement de vie en quittant le monde des affaires pour vivre entouré de ses collègues fermiers. Bizarrement, c’est exactement ça qui est arrivé au comédien, d’origine argentine, puisqu’il avait décidé de s’installer en Colombie pour développer sa vie personnelle et professionnelle.

6 – ¡Qué vaina!

C’est un tic de langage et un moyen de s’en sortir pour les Colombiens lorsqu’ils sont en difficulté, une sorte de chansonnette quotidienne. Curieusement, pour eux, cela semble être un mot qui définit tout sans rien dire. Mais, surtout, elle est dépourvue de mauvaises intentions, c’est pourquoi elle nous semble une expression incontournable pour caractériser la chaleur humaine des Colombiens.

Pour les locaux, « vaina » est devenu, au fil du temps, le mot préféré des Colombiens, le plus utilisé, celui qui les tire d’affaire, auquel ils doivent avoir recours à chaque fois qu’ils tombent sur quelque chose dont ils ignorent ou oublient le nom : « la vaina esa », « la vaina aquella », « la vaina esta » (ce truc là, ce machin là…). Grâce à « La reina del flow » ou à « Café con aroma de mujer », des succès retentissants sur Netflix, tu auras sûrement déjà entendu ce mot.

Son utilisation admet des variations, telles que « creo que me envainé » (“je suis foutu”), « eso es un mala vaina, pero estoy seguro de que podré salir del problema, y eso sí es mucha vaina buena » (“ce machin-là n’est pas bon, mais je m’en sortirai” “c’est un bon truc”)

7 – Ñapa

« Ñapa » est une expression employée en Colombie pour désigner une petite gratification avec laquelle un éventuel service est récompensé. C’est un petit plus que le vendeur offre au bon client.

On tient à inclure « ñapa » dans les expressions chaleureuses typiquement colombiennes, car ce n’est pas une pratique courante dans d’autres pays, d’autant plus qu’il n’y a pas d’autres noms ou mots attribués dans ce sens.

8 – Barriga llena, corazón contento (un ventre plein, un coeur heureux)

Cette expression fait partie des dictons populaires dans plusieurs pays d’Amérique latine, mais il change le mot qui fait allusion au ventre : la panza o la barriga, selon la région.
Tu te demanderas sûrement pourquoi un tel dicton pourrait représenter la chaleur humaine des Colombiens et la réponse se présente sous forme d’un plat avec presque 2 000 calories, non seulement très connu dans sa région, l’Antioquia, mais aussi dans tout le territoire colombien : le paisa.

Le paisa est l’un des plats les plus représentatifs de la Colombie et l’emblème de la gastronomie antioquienne. De la viande, des haricots, des bananes plantain, de l’avocat, des œufs au plat et une incroyable sauce colombienne, appelée « hogao », sont quelques-uns des ingrédients de ce célèbre plat.

À cet égard, il est important de souligner que selon l’Organisation Mondiale de la Santé un homme doit consommer de 2 000 à 2 500 kilocalories (kcal) par jour, contre de 1 600 à 2 000 kcal par jour pour une femme. Voilà pourquoi on y associe la chaleur humaine des Colombiens, car si on devait utiliser un mot pour définir ce plat, étant donné sa quantité et sa variété, ce serait l’abondance.

5/5 - (4 votos)

3 comentarios

  1. Hola… El plato típico de Antioquia se llama
    « Bandeja paisa » no le paisa😉😊
    Y merci pour cet beau article sur la population de Colombie 🥰🇨🇴☺️

  2. Bonjour. Vous dites au sujet de « ñapa » qu’il est typiquement colombien, je cite,
    «  car ce n’est pas une pratique courante dans d’autres pays, d’autant plus qu’il n’y a pas d’autres noms ou mots attribués dans ce sens. »
    Or cela n’est pas tout à fait vrai car la pratique existe au Japon et « le petit plus » donné en guise de récompense a un nom, cela s’appelle « omake » (おまけ)
    Sinon, article sympa et intéressant, merci.

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *